LES PETITES PHRASES QUI ONT FAIT L'HISTOIRE DE FRANCE


Lorsqu'en 1481 une attaque d'apoplexie vint avertir Louis XI que la mort pourrait bien le frapper, il éprouva le genre le remords qui s'empare de certaines personnes lorsque qu'ils sentent que leur fin st proche.

Le roi pensa un peu lus à son fils qui allait  devenir maître de la France et qu'il avait tenu Jalousement éloigné de tout à Amboise, ne voulait pas  pas laisser pénétrer lumière dans son esprit r prétendant qu'il serait toujours assez docte s'il savait  les cinq mots latins traduits ci-après: «Qui ne sais pas dissimuler ne sait pas régner».

Louis XI ayant reconnu très tôt l'autorité parentale pouvait craindre que son fils ne là méconnaisse à son tour Il ne le voulait  capable et fort que pour l'heure où lui, le roi, ne serait plus.

Ses conseils de sagesse étaient destinés dire au jouvenceau

 " Suivez mes conseils plutôt que mon exemple  "

Louis XI voulut que son fils soit initié, non pas aux lettres et aux sciences mais à l'histoire qu'il jugeait futile, indispensable pour qui veut gouverner. A cet effet, il fit composer un livre de maximes morales, politiques et militaires: «Le Rouer des guerres». Cet ouvrage a été imprimé en 1522. Parmi les les maximes qui s'y trouvaient, on pouvait relever: «Quant les rois n'ont pas égard à la loi, ils ôtent au peuple ce qu'ils doivent lui laisser et ne lui donnent pas ce qu'il doit avoir. Ce faisant, ils rendent le peuple serf et perdent le nom de roi car nul ne doit être appelé roi hors de celui qui règne sur les Francs. Les Francs aiment naturellement leur seigneur, les serfs naturellement les haïssent».

Pierre HOYAU

(D'après «Petites ignorances historiques et littéraires» Éditions 1900)

 


 BAYARD


Envoyé à l'armée d'Italie que commandait l'incapable Bonnivet, Bayard fut blessé au cours d'une retraite par  arquebusade. Deux heures après, il trépassait.

Lorsque son écuyer vint l'aider à descendre de cheval, il lui dit : «Appuyez-moi contre cet arbre et placez-moi de telle sorte que j'aie le visage tourné vers les ennemis. Jamais je ne leur aies. tourné le dos. Je ne veux pas commencer en mourant, car c'en est fait de moi».

C'est là qu'il reçut de nombreux témoignages d'attachement. C'est là aussi qu'il apostropha le connétable traître Charles de Bourbon: « Ah! par Dieu, Monsieur, n'ayez pitié de moi mais plutôt de vous-même, qui combattez contre votre foi et contre votre Roi ! " .

L'on disait de Bayard qu'il avait trois qualités essentielles ,l'assaut du bélier, la défense du sanglier et la fuite du loup. 

Les Espagnols, jouant sur les mots «grison» (âne) et «bayard» (cheval) disaient qu'il y avait en France beaucoup de Grisons et peu de Bayards. A quoi les Français répondaient : «S'il y a peu de Bayards en France, il n'y en a pas du tout en Espagne».


Bayard (1475-1524), le Chevalier sans peur et sans reproche, savait que les belles phrases ne préservaient pas des boulets mais qu'aux heures de crise, elles pouvaient entraîner les hommes.

En 1521, Charles-Quint envahissait la Champagne. Mézières devait tenir à tout prix, sinon c'était la perte de cette province. La ville était hors d'état de soutenir un siège et l'on proposait le plus souvent de la détruire et d'incendier tout le pays afin d'affamer l'ennemi.

Bayard avait horreur des destructions et répondit «qu'il n'y avait pas de place faible là où il y a des gens de coeur pour la défendre». Il rassembla donc soldats et bourgeois, leur fit jurer de se défendre jusqu'à la mort. «Si les vivres nous manquent, leur dit-il, nous mangerons les chevaux, puis nous salerons et mangerons... nos valets ! ».

Bayard n'aurait pas pu sauver la place avec les seuls 2 000 «gens de coeur devant les 35 000 envahisseurs. Par ruse, il réussit à dresser l'un contre l'autre Sickingen et Nassau, ses deux assaillants.

Au bout de cinq semaines de ces chamailleries, les Impériaux levaient le siège. Lorsque le Duc de Nassau fut de retour dans ses terres on lui demanda : «Vous aviez 40 000 hommes et 700 pièces d'artillerie et vous n'avez pas pu prendre ce "pigeonnier" !!!  - Le Duc répondit: " Le pigeonnier était gardé par un aigle et par des aiglons autrement becquetés et membrés que tous les aigles de l'Empire "
A cette occasion, Bayard fut proclamé le Sauveur de la France.


Envoyé à l'armée d'Italie que commandait l'incapable Bonnivet, Bayard fut blessé au cours d'une retraite par  arquebusade. Deux heures après, il trépassait.

Lorsque son écuyer vint l'aider à descendre de cheval, il lui dit : «Appuyez-moi contre cet arbre et placez-moi de telle sorte que j'aie le visage tourné vers les ennemis. Jamais je ne leur aies. tourné le dos. Je ne veux pas commencer en mourant, car c'en est fait de moi».

C'est là qu'il reçut de nombreux témoignages d'attachement. C'est là aussi qu'il apostropha le connétable traître Charles de Bourbon: « Ah! par Dieu, Monsieur, n'ayez pitié de moi mais plutôt de vous-même, qui combattez contre votre foi et contre votre Roi ! " .

Pierre HOYAU (D'après «Petites ignorances historiques et littéraires» Édition 1900)

 

 sources   le journal des combattants d'Algérie    8 et 9  et  10   2004