Quadrada, Quadradas |
Nom catalan, sans doute augmentatif
de Quadra, toponyme fréquent en Catalogne qui désignait un domaine, un
fief. |
Quadri |
Nom italien qui correspond au mot
quadro, sens doute avec le sens de carré. |
Quai, Quay |
Nom porté en Savoie et dans les
régions voisines. Il devrait s'agir d'un nom de personne correspondant
au latin Caius. |
Quaia |
Nom rare surtout porté autrefois en
Moselle. Aucune idée quant à sa signification, sinon un éventuel rapport
avec cayo, kéyat, qui signifie 'caillou' dans cette région. |
Quaile |
Nom porté en Franche-Comté (25, 90).
Sens incertain. Il faut sans doute penser à une variante de Caille, nom
de famille et toponyme désignant un lieu caillouteux. |
Quaintaine, Quaintenne |
Variantes rares de Quintaine (voir
ce nom) portées dans le Calvados et dans l'Oise. |
Quaisin |
Nom porté en Belgique. C'est une
variante de Kaisin, diminutif de Kaise, lui-même hypocoristique du
prénom Nicaise. |
Quaranta |
Le nom vient sans doute d'un
toponyme. Il existe ainsi une commune appelée Quarante dans l'Héraut
(dont l'origine est un nom de personne gaulois Caranta). Cependant, un
rapprochement avec le Carême (quarante jours) n'est pas exclu. A noter
enfin que Quaranta, en Italie, est le nom d'un saint. |
Quares |
Difficile de se prononcer sans
connaître l'origine exacte du nom. En catalan, ce pourrait être une
déformation de queres = endroit pierreux (voir Ques). |
Quatre |
Le nom est surtout porté dans
l'Yonne, mais on le rencontre dans d'autres régions. Difficile de savoir
ce qu'il peut bien signifier. Eventuellement le quatrième enfant d'une
famille, ou un enfant trouvé le quatre du mois, solutions qui ne me
donnent pas vraiment satisfaction. |
Quatresous |
Un surnom pour le moins amusant, qui
devait désigner un avare, accroché à ses quatre sous, ou encore un
propriétaire pauvre. On le rencontre à la fois dans l'Allier et en
Normandie. Variantes : Quatresol (89), Quatresols (51), Quatressous
(63). |
Quatrevaux |
Désigne celui qui est originaire
d'un lieu-dit Quatrevaux (= les quatre vallées). C'est dans l'Aisne que
le nom de famille est le plus répandu. Variantes : Quatrevau, Quatreveau,
Quatreveaux (56, 80). A noter le hameau de Quatrevaux à Wail (62), ainsi
que Quatrevaux à Plaintel et à Gausson (22). |
Queffelec |
Ou Queffélec. Nom courant dans le
Finistère. Variantes : Quéfélec, Quéfellec, Queffellec, Quévellec. En
principe, c'est un surnom lié à la bécasse (breton kefeleg). On a
parfois envisagé un dérivé d'un terme gallois (ceffyl) qui signifie
cheval. C'est en tout cas cette dernière hypothèse que l'on retient
généralement pour les noms Quefelou, Queffelou (cf A. Deshayes,
Dictionnaire des noms de famille bretons). |
Quehen |
Le nom vient du Nord. Il existe dans
le Pas-de-Calais une localité s'appelant ainsi. Selon M.T. Morlet, ce
toponyme se décompose en cald = froid + heim = demeure, puis village. |
Quemener, Quemeneur |
Un nom breton correspondant au
métier de tailleur (kemener). |
Quémerais, Quémérais, Quémeras |
Il s'agit sans doute d'un toponyme
(quelques lieux-dits ou hameaux portent ce nom), mais rien de très clair
sur ce nom breton, rencontré surtout dans l'Ille-et-Vilaine. Sans doute
un dérivé de Quémer, dont le sens n'est pas évident non plus : on a
parfois évoqué un dérivé de Kembre = Pays de Galles. |
Quéméré |
Pourrait correspondre au breton
Kembre (= Pays de Galles). Voir aussi Quémerais. |
Quemizet |
Nom rare porté en Normandie (76).
Apparemment le surnom d'un fabricant de chemises, ou de celui qui porte
une chemise (picard quemise, quemisse). |
Queneau |
Le patronyme se rencontre surtout
dans le Centre-Ouest (37, 86). Il s'agit le plus souvent d'un
hypocoristique du nom de baptême Jacques. Variantes : Quenaud, Quenault,
Quenaut, Quenaux. Les formes avec accent (ex. Quéneau) évoquent plutôt
un lieu planté de chênes. A noter que, dans l'Ouest, le mot queneau a
aussi désigné un enfant, mais sans doute à une époque plus tardive que
celle de la formation des noms de famille. |
Quénécant |
Patronyme porté dans le Finistère.
Variante : Quénécan (22, 56). Désigne celui qui est originaire de
Quénécan, nom de deux hameaux à Carnoët et à Mûr-de-Bretagne (22),
également hameau à Naizin (56). C'est aussi le nom d'une forêt à
Sainte-Brigitte (56). |
Quenel |
Surtout porté en Picardie, c'est une
variante de Quesnel (diminutif de chêne). La forme Quenelle a le même
sens (adjonction d'un e fréquente en Picardie, sans qu'il s'agisse pour
autant d'une forme féminine). |
Quenette |
Matronyme formé sur Quenet, qui est
lui-même un diminutif de Quene, nom donné au chêne dans le Nord et
l'Est. |
Quennehen |
Celui qui est originaire de
Quennehem, localité du Pas-de-Calais. |
Quennesson |
Nom de personne d'origine germanique
formé par suffixation à partir de Cuene (= brave). |
Quenneville |
Désigne celui qui est originaire de
Quenneville, ancien village de Seine-Maritime, formé avec ville (latin
villa = domaine puis ville, village) sur Quenne, qui désigne le chêne en
normand, mais qui peut aussi être un nom de personne. |
Quenot |
D'origine sans doute picarde, le nom
est un diminutif de Quêne, forme de cette région pour désigner le chêne. |
Quensont |
Pas vraiment d'idée précise sur ce
nom qui semble originaire du Nord. Pourrait désigner un pinson (forme
nordique = quinson), mais le t final me gêne. |
Quentin, Quantin, Quintin |
Nom de baptême qui correspond au
latin Quintinus (< quintus = le cinquième). Le nom a surtout été porté
dans le Nord, où vécut saint Quentin, évangélisateur de la région
d'Amiens, qui aurait été martyrisé en 285. |
Quera |
Un nom qui est sans doute lié à un
rocher élevé. Plusieurs toponymes s'appellent ainsi. Pour l'étymologie,
voir Ques. |
Queralt |
Nom catalan formé sur un toponyme
composé : Quer = roche, sommet rocheux (voir Ques) + Alt = haut.
Beaucoup de lieux catalans s'appellent Queralt. |
Quéran |
Nom porté dans le Finistère.
Variante : Quérant (56). C'est un nom de personne popularisé par un
saint aujourd'hui totalement inconnu, mais qui a laissé son nom à
quelques paroisses. Origine obscure : peut-être un toponyme composé de
ker (= hameau) et du gallois rhain (= raide). |
Quéré |
Nom breton correspondant au métier
de cordonnier (kere). |
Quermonne |
Nom rare porté dans le Calvados.
Sens incertain. M.T. Morlet propose l'ancien français querimoine (=
plainte en justice), surnom possible d'un homme procédurier. Si le nom
était d'origine bretonne, on pourrait penser à celui qui vient de
Kermoné, hameau à Plounéour-Trez (29). |
Quéry |
Nom surtout porté dans la Somme et
dans l'Aisne. On le trouve aujourd'hui aussi au Canada et en Martinique.
On connaît en Bretagne la variante Quérie (56). En Picardie, il s'agit
de celui qui est originaire de la commune de Quiéry (62). Dans le
Morbihan, on peut penser au hameau de Quéry (commune de Guilliers). Sens
du toponyme : soit un nom de domaine gallo-romain (suffixe -acum > y),
soit un carrefour (ce pourrait être le sens de Quérie). |
Ques, Quès |
Surtout porté en Catalogne, c'est
une variante plurielle, sans doute avec un S d'appartenance, de Quer, un
toponyme utilisé parfois comme anthroponyme. Ce mot, d'origine
préromane, désigne un rocher, un sommet rocheux. Il entre dans la
composition de nombreux toponymes commençant par Quer- ou Car-. Le
patronyme se rencontre aussi dans le Nord, où son origine est tout autre
: il y désigne en effet un marchand de fromage (néerlandais kaas =
fromage). |
Quesada |
Nom castillan qui est sans doute au
départ un toponyme. Une commune d'Andalousie porte ce nom. |
Quesnel |
Fréquent en Normandie (50, 76),
c'est un diminutif du normand quesne (= chêne), et donc un toponyme
devenu nom de famille. |
Quetglas |
Nom catalan rencontré aussi sous la
forme Quetgles. C'est une déformation de Clergues, nom issu du latin
clericus (= homme d'église). Peut-être le surnom d'un clerc, mais le s
final semble évoquer un toponyme (= terre placée sous l'autorité
religieuse). On trouve à Felanitx (île de Majorque) un lieu-dit Es
Quetgle, appelé El Clergue dans des documents anciens. |
Quetu |
Porté en Picardie (80, 62), c'est un
nom de sens incertain. Faut-il le rapprocher du picard queute (= coude)
? C'est loin d'être évident. |
Queudane |
Assez rare et porté notamment dans
le Loiret, pourrait désigner un mâle bien pourvu par la nature. |
Queudrue |
Nom rencontré dans le Calvados
(variantes Queudru, Queudrus). On peut éventuellement penser à un
toponyme désignant un lieu planté de noisetiers (queudre, variante
normande ou picarde de coudre), mais il me semble préférable de
considérer le nom comme un sobriquet appliqué à celui qui a un gros
appétit sexuel (drue = épaisse, vigoureuse). La Normandie est friande de
ce type de sobriquets : on y rencontre également des Queulevée, ou, de
façon plus métaphorique, des Lancelevée. Dernière possibilité : une
variante normande de Chedrue ou Chedru (= au sommet de la rue, du ru). |
Queuille, Queille |
Très fréquent dans le Massif
Central, il s'agit au départ d'un toponyme désignant une colline (latin
collia, dérivé de collis). |
Queulevée, Queulvée |
Nom porté dans l'Eure. Sobriquet
appliqué à celui qui est toujours prêt pour les ébats amoureux. |
Quevedo |
Nom castillan, rendu célèbre par un
écrivain baroque du XVIIe siècle. Il s'agit d'un toponyme dont
l'étymologie m'est pour l'instant inconnue. |
Quey |
Sans doute une variante de Quoy
(voir ce nom), difficile à situer géographiquement Peut-être la Savoie. |
Queyrie |
Nom porté dans la Corrèze. Désigne
celui qui est originaire de (la) Queyrie, nom de plusieurs hameaux dans
le Périgord et le Limousin. Pour la Corrèze, il en existe dans les
communes de Sainte-Féréole, Sainte-Fortunade et Corrèze. Sens du
toponyme : lieu pierreux, carrière. |
Quiblier |
Un nom que l'on trouve
essentiellement dans le Forez. Sens incertain. La finale -ier évoque un
nom de métier, peut-être celui qui fabriquait des cuves, des cuveaux
(occitan cubelha). Ce serait donc l'équivalent du patronyme Cuvelier. |
Quiguer |
Nom breton (variante : Quigueur) qui
désigne un boucher (dérivé de kig = viande). |
Quilès |
Un nom d'origine obscure, dont il
existe une variante Quilis. Il pourrait s'agir d'une déformation du nom
de personne Quiricus, qui a donné en catalan Quirç et en français Cyr. |
Quillet |
Surnom donné à une personne aimable,
gentille (sens de l'adjectif quillet en ancien français). Patronyme
rencontré en Vendée, ainsi que dans la Somme et la Seine-et-Marne. |
Quilliec |
Nom porté surtout dans le Finistère.
Sans doute un sobriquet correspondant au breton kilhog (= le coq). Autre
possibilité, un toponyme ayant le sens de bocage (breton killiek). |
Quilliot |
Surtout porté dans le Pas-de-Calais.
Peut-être le surnom d'un joueur de quilles, à moins qu'il ne s'agisse
d'une variante de Guilliot (dminutif de Guillaume). |
Quincarlet |
Nom rare porté surtout dans les
Deux-Sèvres. Sens assez obscur. Il pourrait s'agir d'un nom composé,
formé de Quin (diminutif de Jacques, Jacques > Jaquin > Quin) et de
Carlet (diminutif de Charles). Mais ça me semble un peu tiré par les
cheveux. |
Quineau |
Voir Quinet pour le sens. Le nom est
surtout porté dans l'Orne (également 27, 41). |
Quinejure |
Nom surtout porté en Picardie (62,
80) et en Normandie (14). Désigne celui qui ne jure jamais (peut-être
avec un sens ironique, autrement dit celui qui jure comme un
charretier). Avec le même type de composition, on a aussi les noms
Quinebêche (53, 61), Quinegagne et Quinemant. M.T. Morlet signale aussi
dans son dictionnaire les noms Quineboit, Quinefault et Quinery (qui ne
rit pas). |
Quinet |
On trouve surtout ce nom en Lorraine
et en Champagne-Ardennes. On pourrait penser qu'il désigne le cinquième
enfant de la famille, mais il me semble plus raisonnable d'en faire un
hypocoristique de Jacques : Jacques > Jaquin > Jaquinet > Quinet. |
Quiniou |
Nom fréquent dans le Finistère.
Variante : Quinio (22, 56). C'est un ancien nom de personne (Kindiou
dans le cartuaire de Quimperlé) pour lequel, avec des nuances, les
divers dictionnaires donnent le sens de 'guerrier'. |
Quinones |
Ou plutôt Quiñones. Un nom espagnol
très répandu, toponyme de sens incertain dérivé du latin quini (= groupe
de cinq). On pense généralement à une terre indivise entre cinq
exploitants. A noter les communes de Quiñones del Rio (León) et de Los
Quiñones (Murcia). |
Quinot |
Porté notamment dans le Loiret
(également 77, 88), c'est un diminutif de Jacques, formé par aphérèse (Jaquinot
> Quinot). |
Quinque |
Le nom semble venir du Limousin. Il
désigne apparemment un joueur de quinque (nom qui désignait en ancien
français le jeu de crosse, ancêtre du hockey, qui se pratiquait avec des
pierres). |
Quinson |
Porté notamment dans l'Ardèche et le
Var, peut désigner celui qui est originaire de Quinson, nom d'une
commune des Alpes-de-Haute-Provence, mais c'est le plus souvent un
surnom évoquant le pinson (occitan du Gévaudan 'quinçon'). |
Quinta |
Nom catalan (existe aussi en
portugais). Désigne au départ une terre cultivée. En effet, quinta est
un terme fréquent dans les textes médiévaux, et son interprétation
précise a toujours posé problème. Il vient du latin quintus (= le
cinquième), mais à partir de là les opinions divergent sur ce qu'a pu
vouloir dire ce cinquième. Quoi qu'il en soit, le sens le plus souvent
rencontré, notamment en Roussillon, est celui de terre cultivée située à
proximité des maisons du manse, et par la suite de la ville ou du
village fortifiés. |
Quintaine |
Nom porté dans des régions diverses,
Champagne et Normandie notamment. C'est un toponyme, à rapprocher du
catalan Quintana, qui a peut-être désigné une terre dont on devait le
cinquième des produits au seigneur. Il s'agit de toute façon d'une terre
cultivée, située le plus souvent aux abord de la ville ou du village. A
noter dans la Marne un lieu-dit la Quintaine à Chantemerle, et dans la
Manche le hameau de Quintaine à Servigny. Le toponyme est également
fréquent dans le Tarn et le Maine-et-Loire. |
Quintana, Quintane |
le problème est identique à celui de
Quinta, avec la même origine et les mêmes incertitudes quant à
l'interprétation. On évoque le plus souvent une parcelle située à
proximité immédiate de la ville ou d'un autre noyau d'habitation. Le
rapport avec la quintaine (jeu servant d'entraînement aux chevaliers)
est très improbable. |
Quintard |
Nom assez fréquent en
Poitou-Charentes. A pu désigner le cinquième enfant de la famille, mais
on pensera plutôt à une redevance seigneuriale (le quint) correspondant
au cinquième de la récolte. |
Quintilla, Quintillan |
Nom de personne d'origine latine (Quintilianus)
porté par plusieurs saints. |
Quintin |
Voir Quentin. Le nom Quintin est
très porté en Bretagne (29, 22). |
Quinto |
Nom de baptême castillan ou
portugais qui corespond au nom de personne latin Quintus (= le
cinquième). |
Quinton |
Peut-être une variante de Quentin,
Quintin. |
Quintus |
Forme relatinisée correspondant à
l'ancien nom de baptême Quint (voir Quinto). |
Quinzan |
On rencontre ce nom, très rare, dans
le Territoire de Belfort et dans le Doubs. C'est à peu près tout ce que
je sais de lui ! J'ajouterai cependant que le nom me fait penser à des
patronymes italiens, Quinzano, Quinzani, Quinzanelli, dont le sens m'est
également inconnu, mais qui paraissent être des diminutifs du nom de
baptême Quinto. |
Quipourt |
Nom rare rencontré surtout dans la
Meuse. Pourrait correspondre à Kippeurt, également présent en Lorraine.
A rattacher éventuellement à l'allemand Kipper (= celui qui travaille le
cuivre), mais vraiment aucune certitude. |
Quiqueret |
Nom porté en Picardie, de sens
incertain. On peut penser à un diminutif formé sur le flamand Quick
(néerlandais kwik = vif, éveillé), également nom de famille dans le Nord
et en Belgique. Mais ce n'est qu'une timide hypothèse. |
Quiquevaille |
Le nom est très rare. On le
rencontre au XVIIe siècle dans l'Eure, à Bezu-la-Forêt. Quant à sa
signification, difficile d'avoir une idée précise. On peut penser à une
expression devenue surnom (qui que vaille), mais dans le doute il vaut
mieux s'abstenir. |
Quirin |
Quirin vient du nom de personne
latin Quirinus. Plusieurs saints ont porté ce nom, tous des martyrs. Le
plus célèbre d'entre eux fut saint Quirin, évêque de Scicia, en Pannonie
(région située à cheval entre la Hongrie et la Yougoslavie, ou du moins
ce qu'il en reste). Il est fêté le 4 juin et fut martyrisé par Maxime,
premier magistrat de la ville. Son supplice est surtout célèbre par le
fait que, alors qu'on l'avait précipité dans l'eau avec une meule de
moulin au cou, il continua à flotter, exhortant les chrétiens à demeurer
fermes dans leur foi. Ceci dit, ce n'est pas forcément le même saint qui
était honoré dans l'Est (88, 67, 57, 54), où le patronyme est assez
fréquent. Une commune de la Moselle porte le nom de Saint-Quirin. |
Quirion |
Nom porté dans la Loire-Atlantique.
Son sens est apparemment obscur. A noter cependant certaines formes
anciennes, Keryon, Quereon, qui semblent rattacher ce nom au breton ker
(= enclos, puis village) et à l'ancien nom de baptême Eon. Il s'agirait
donc d'un toponyme, qui n'est d'ailleurs pas inconnu : il existe
plusieurs hameaux appelés Keréon dans le Finistère et le Morbihan. |
Quitterie |
Nom rare qui vient du Sud-Ouest.
Correspond à un ancien nom de baptême féminin popularisé par une sainte
qui est la patronne d'Aire-sur-Adour. Princesse wisigothe convertie au
christianisme, elle refusa d'abjurer et fut décapitée. Elle prit alors
sa tête qui venait de rouler à terre et la porta à un endroit d'où
jaillit aussitôt une source. Plusieurs hameaux s'appellent
Sainte-Quitterie, notamment dans l'Ariège (Tarascon-sur-Ariège). |
Quittot |
Porté notamment dans le Finistère et
dans l'Yonne, c'est un diminutif de Quitte, Quitté (86, 29), surnom
donné à un homme tranquille, paisible (cf le nom quiétude). Avec un
autre suffixe : Quittic (29). A noter cependant pour Quitté que le terme
a pu désigner une terre quitte de redevances. |
Quoy |
Un sobriquet désignant une personne
peu bavarde, tranquille, réservée. En ancien français, l'adjectif quoi
est en effet une variante de coi (latin quietus). On trouve le nom Quoy
surtout dans la Nièvre. |
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