Maarouf |
Nom de personne arabe signifiant
celui qui connaît (ma `ruf). Dérivé : Maaroufi. |
Maas |
Voir Maes. |
Mabille |
Assez courant en Normandie et en
Picardie, correspond au nom de baptême Aimable (latin amabilis = digne
d'être aimé). C'était au moyen âge un prénom féminin (Mabile la
plastrière, Paris 1292). Variante : Mabile (61). Diminutifs : Mabilais
(44, 35), Mabilat, Mabillat (18), Mabileau, Mabilleau (37, 41), Mabillon
(77), Mabillot (36), Mabillotte, Mabilotte (02, 60). |
Mabjean |
Nom breton qui désigne le fils (mab)
de Jean. |
Mabrouk |
Nom de personne arabe signifiant
celui qui est béni, fortuné (arabe mabrûk). Dérivé : Mabrouka. |
Macabiès |
Patronyme qui renvoie au nom de
personne Macchabée (latin Maccabaeus, provenant peut-être de l'hébreu
maqqavah = marteau). Macchabée était le surnom de Judas, guerrier juif
du IIe siècle av. J.C. Le livre des Macchabées est un livre de l'Ancien
Testament racontant la lutte des Juifs contre Antiochos IV et ses
successeurs. Le nom Macabiès est occitan, on le rencontre chez nous
surtout dans la commune de Ponteilla. Désignait-il des juifs au
moyen-âge ? Ce n'est pas impossible, même si on rencontre parfois Macabé
et sa variante Macabré (confusion avec l'adjectif macabre, lui-même issu
de l'arabe maqâbir = cimetières) utilisés comme nom de baptême. |
Macadré |
Le patronyme est surtout présent
dans l'Aisne. Il pourrait s'agir d'un diminutif du nom Macard, rencontré
dans le même département (dans ce cas il y aurait eu métathèse du r).
Quant à Macard, c'est un nom de personne d'origine germanique, Maghard (mag
= force + hard = dur). Mais précisons qu'il ne s'agit que d'une
hypothèse. Autre hypothèse : une variante du nom de baptême Macaire, ce
qui pourrait être aussi le cas pour les formes Macaigne et Macaisne,
toujours dans l'Aisne. |
Macaire, Macary, Macari |
Ancien nom de baptême, venant du
latin Macarius, issu lui-même du grec makarios (= bienheureux). Le
patronyme Macaire assez courant en Picardie. Macari et Macary sont des
formes méridionales. Variante : Macquaire (18, 60). |
Macard |
Porté dans le nord de la France et
en Belgique (variantes : Macar, Macart), c'est sans doute une variante
de Macquart (voir ce nom). Autre possibilité : dérivé du prénom Macaire. |
MacArthur |
Ou McArthur. Surtout écossais,
désigne le fils ou le descendant d'Arthur, nom de personne popularisé
par les romans de la Table ronde. Signification : dérivé du breton arzh
(= ours, gallois arth). |
Macaux |
Rencontré de la Belgique à la
Picardie, c'est sans doute un nom de personne d'origine germanique,
Makwald (magan = force + waldan = gouverner). Variantes : Macau(09),
Macaud (Poitou-Charentes), Macault (49, 53). Autres formes avec ch :
Machaud (33), Machault, Machaux (08). |
Maccio, Maccione |
Noms italiens. Ce sont sans doute
des dérivés du nom de baptême Giacomo (= Jacques), formés par aphérèse,
avec suffixe péjoratif -accio. |
Macdonald |
Egalement McDonald. Désigne en
Ecosse ou en Irlande le descendant de Donald, nom de personne gaélique,
Domhnall, composé des éléments dubno (= monde) et val (= force). |
Macé |
voir Massé. |
Macedo |
Fréquent au Portugal, c'est un
toponyme désignant une pommeraie (maça = pomme). |
Mach |
Sans doute un sobriquet. Au départ,
le mot catalan mac désigne un caillou, mais, par métaphore, il signifie
obtus, qui a du mal à comprendre. |
Machefert |
Le nom est surtout porté en
Charente-Maritime et en Vendée. On trouve la variante Machefer
(Mâchefer) dans l'Allier, le Centre et le Limousin. Le verbe machier
signifiait en ancien français broyer, froisser, meurtrir. Donc, mot à
mot, celui qui brise le fer. Le terme a été employé en moyen français
pour désigner un spadassin. C'est peut-être la bonne définition, à moins
qu'il ne s'agisse tout simplement d'un surnom donné à un fanfaron
(hypothèse de M.T. Morlet). |
Machiavelli |
Ou bien sûr Machiavel (peut-être
aussi Machievel). Nom italien rencontré également sous les formes
Macchiavelli, Macchiavello, Machiavello. Il signifie mot à mot 'mauvais
clou', et est considéré le plus souvent comme un surnom lié aux
capacités sexuelles de son porteur. |
Machicoane |
Nom porté dans le Loiret. Variantes
: Machicoine, Machicoisne. Il signifie mot à mot "celui qui broie la
couenne". Au moyen âge, la couenne (écrit coane le plus souvent)
désignait notamment la peau de porc raclée utilisée en cuisine. Le
patronyme pourrait donc être le surnom d'un cuisinier. |
Machin |
Nom porté notamment en
Saône-et-Loire. Peut-être le surnom d'un personnage trompeur, à
rapprocher du verbe d'ancien français machiner (= comploter). Autre
forme : Machine (70). Diminutif : Machinet (51, 55). Autre hypothèse :
Machin pourrait être comme Magin un diminutif de Demange, Demanche (=
Dimanche, autrement dit le prénom Dominique). |
Machinal |
Dérivé de Machin (voir ce nom) porté
notamment dans la Haute-Vienne, où l'on trouve aussi la forme Machinaud. |
Machony |
Difficile de se prononcer, vu
l'extrême rareté du nom. Il pourrait s'agir d'un patronyme sarde (forme
attestée il y a quelques siècles), équivalent de l'italien Maccione,
Maccioni (nom formé sur Giacomo = Jacques), mais est-ce bien le cas ?
Impossible de se prononcer sans données généalogiques. |
Machuré |
Nom porté dans la Seine-et-Marne,
l'Yonne et la Marne. Il semble s'agir du participe passé de l'ancien
français maschurer (= salir, barbouiller). |
Macias |
Patronyme espagnol correspondant au
français Mathias (hébreu mattithyahû = don de Dieu). |
Macintosh |
Ou McIntosh. Forme anglicisée du
gaélique Mac an Toisich, qui signifie le descendant du chef. |
Mackay |
Egalement McKay. Désigne le
descendant de Kay, nom de personne gaélique (Aodh = feu, nom de divinité
païenne). Variantes : McCay, McCoy, McKoy, McKey, McKee. |
Mackenzie |
Egalement McKenzie. Nom de famille
écossais désignant le descendant de Kenzie (gaélique Coinneach = beau,
agréable). |
Maclean |
Ou McLean. Nom qui signifie en
gaélique le descendant du serviteur de saint Jean (Mac Gille Eoin).
Variantes : Maclaine, McLaine, McLane. |
Maclou |
Patronyme porté en Seine-et-Marne et
en Normandie (61), également présent dans le Poitou. C'est l'équivalent
du breton Malo, nom de baptême latinisé en Maclovius, d'étymologie
incertaine (peut-être les mots de vieux breton mach = gage + lou =
lumière). Saint Maclou est un moine gallois qui aurait été évêque d'Alet
(aujourd'hui Saint-Servant) au début du VIIe siècle, il fait partie des
sept saints fondateurs de la Bretagne. Variante : Macloud. |
Macmillan |
Ou McMillan. Désigne le descendant
de Maolain, Mhaolain, nom de personne gaélique ayant le sens de 'homme
tonsuré'. |
Macouin |
Nom porté en Poitou-Charentes et en
Vendée. C'est un nom de personne d'origine germanique, Magwin (mag =
force, puissance + win = ami). Variantes : Macoin, Magouin. |
Macquart |
Fréquent dans la Meuse et la Marne,
ainsi que dans le Nord-Pas-de-Calais, c'est un nom de personne d'origine
germanique, Makhard, Maghard (magan = force, puissance + hard = dur).
Variantes : Macquaert (59), Macquard (44), Machard (35, 45, 39), Machart
(59, 62, 45), Maquard (89), Maquart (08, 72). |
Macré |
Porté en Normandie et en Picardie,
le nom est à rapprocher de Macret et Macrez (80). Ce devrait être un
diminutif du prénom Macaire. A noter cependant que M.T. Morlet envisage
pour ces noms le 'métier' de maquereau. |
Macret |
Nom porté en Picardie (variante :
Macrez). Il semble s'agir d'une forme contractée de Macairet, diminutif
de Macaire (voir ce nom). |
Macri |
Ou Macrì. Nom de famille
caractéristique de l'Italie du sud. C'est un surnom (éventuellement
aussi nom de baptême) ayant le sens de grand, long (grec makrós). |
Madaillan (de) |
Désigne celui qui est originaire de
Madaillan ou qui en détenait la seigneurie. Madaillan est le nom d'une
commune du Lot-et-Garonne et c'est sans doute la bonne solution. A noter
cependant des hameaux à Pouillon (40) et à Roumagne (47), et un château
à Sauveterre-de-Guyenne (33). |
Madec |
Très répandu dans le Finistère,
Madec est un dérivé de mad (= bon, fortuné) qui a été utilisé comme nom
de personne. Plusieurs saints se sont appelés Madec, Madeg ou Madoc. |
Madeleine |
Ce nom de famille correspond bien
sûr au prénom Madeleine (Magdalena, originaire de Magdala, en Galilée),
popularisé par Marie de Magdala (= Marie-Madeleine, assimilée dans
l'esprit populaire à la pécheresse repentie de l'Evangile). Comme tous
les matronymes, c'est dans le Calvados qu'il est le plus répandu.
Variantes : Madelaine, Madeline, et, avec un g étymologique, Magdelaine,
Magdeleine. Formes masculinisées : Madelain (89, 49), Madelein (59),
Madelin (49, 72), Magdelain (37), Magdelein (17), Magdelin (38). |
Mader |
Porté surtout dans le Tarn et la
Haute-Garonne, c'est un nom de personne d'origine germanique, Madhari (madal
= conseil, réunion + hari = armée). Variante : Madier (79, 86). Voir
aussi Maeder, si le nom se rencontre en Alsace. |
Madern |
Nom d'origine incertaine. Peut venir
du latin Maternus, un nom de personne dérivé de mater (mère), mais aussi
d'un nom germanique, Madelm. La première solution semble la plus
probable, d'autant que Padern existe aussi. |
Madert |
Nom assez rare, rencontré dans
l'Est. La présence du t final semble interdire le rapprochement avec
l'allemand Mader (= moissonneur). Il s'agit sans doute du nom de
personne d'origine germanique Madhard (voir Médard). |
Madesclaire |
Nom porté dans le Limousin, surtout
en Corrèze. Renvoie sans doute à une ancienne localité, dont deux
toponymes corréziens gardent le souvenir : le bois du Madesclaire à
Saint-Germain-Lavolps, et le ruisseau du même nom à Sornac. Variante :
Madesclair. Sens du toponyme : le mas des Clair (= de la famille Clair). |
Madiot |
Nom surtout porté dans la Mayenne,
présent aussi en Haute-Saône. Selon M.T. Morlet, c'est un diminutif de
Madier, nom de personne d'origine germanique (Madhari : madal = conseil,
réunion + hari = armée). En Mayenne, on peut aussi penser à une variante
du breton Madiou (dérivé de mad = bon, chanceux). |
Madison |
Le nom a souvent été considéré comme
une autre forme du patronyme anglais Mathieson (= le fils de Matthieu).
On pense maintenant plutôt au fils de Madde, variante de Maud, nom de
personne féminin qui correspond à Mathilde. Variante : Maddison. |
Madon |
Nom de personne d'origine
germanique, Mado (madal = réunion, conseil), porté dans le Sud-Est (04,
83, 84). |
Madore, Madoré |
Nom breton qui signifie mot à mot
"bon secours" : mad = bon + vieux breton uuoret = secours. |
Madouas |
Nom porté dans le Morbihan.
Variantes : Madouasse (56) et sans doute Madouac (44). Sens incertain,
mais il devrait s'agir d'un dérivé formé sur la racine bretonne mad (=
bon). On rencontrait autrefois à Fouesnant (29) une forme Madua qui
semble être une autre variante. |
Madoulet |
Assez rare et porté notamment dans
les Ardennes, semble un diminutif de Madou, Madoux (59, 62, 51), nom de
personne d'origine germanique dont le second élément (wulf = loup) ne
pose pas de problème, mais dont le premier est plus incertain : selon
certains auteurs on a affaire à math (= force, puissance), selon
d'autres à maedh (= respect) ou encore à madal (= conseil, réunion).
Autre hypothèse pour Madoulet : une variante de Madelet, diminutif
masculin de Madeleine. |
Madouri |
Nom originaire d'Afrique du Nord.
Semble correspondre à l'arabe amaddur (= vivant), formé sur idir (= la
vie). Le -i final marque l'appartenance à une famille ou à un clan. |
Madranges |
Désigne celui qui est originaire de
Madranges, nom d'une commune de Corrèze. Signification probable du
toponyme : les terres, le domaine (suffixe -anicas) de Matrius, nom
d'homme latin. A noter qu'un ruisseau s'appelle la Madrange à
Chamboulive (19). Variantes du nom de famille : Madrange, Madrangeas. |
Madrid |
Désigne celui qui est originaire de
la capitale espagnole ou d'autres localités plus petites portant le même
nom. L'étymologie du toponyme est incertaine. La plus ancienne mention
remonte à 932 et comporte la forme Magerit, qui pourrait venir de
l'arabe populaire majra (= ruisseau, aqueduc), mais on a proposé bien
d'autres solutions. |
Maeder |
Porté en Alsace, désigne un
faucheur, un moissonneur (allemand moderne Mäher). Variantes : Meder et
Mader (à condition que ce nom se rencontre en Alsace). |
Maenhoudt |
Porté surtout en Belgique, c'est un
nom de personne d'origine germanique, rencontré aussi sous les formes
Maenhaut, Maenhout (Nord-Pas-de-Calais). Il est composé des racines man
(= homme) et waldan (= gouverner). |
Maertens |
Variante flamande de Martin, avec s
final marquant la filiation. |
Maes, Maas |
L'un des trois noms les plus portés
en Belgique. C'est un diminutif de Thomas, formé par aphérèse. On trouve
fréquemment les formes Maessen, Maassen(s), avec génitif de filiation. |
Maestracci |
Un nom typiquement corse, dérivé
sans doute péjoratif de Maestro, Maestri (= le maître, en général maître
artisan). |
Maestrati |
Nom corse qui est un diminutif de
Maestri, ce dernier nom correspondant à maestro, l'équivalent du
français maître. Pour le sens, voir Mestres. |
Mafayoux |
Rencontré aussi sous les formes
Mafayou et Mafayout, le nom semble originaire de la Dordogne ou de la
Vienne. Sans doute un toponyme formé avec mal (= mauvais) et Fayoux,
dérivé de fay (= hêtre). Le nom de famille Fayoux est assez courant dans
la Vienne, on trouve aussi Fayout en Dordogne. |
Maffi |
Nom italien. Variante de Matteo,
Mattei (= Matthieu), portée surtout en Vénétie et en Lombardie. |
Mafille |
Nom surtout porté dans l'Aisne et la
Somme (variante Mafil). Il s'agit à mon avis de la déformation d'un plus
ancien Maufille, signifiant le mauvais fils ou la mauvaise fille. Ce
dernier nom est attesté en 1346 (Jehans Maufille, à Arras). |
Magal |
Surtout porté en Dordogne et dans la
Haute-Vienne, le nom correspond à l'occitan magalh, qui désigne une houe
(surnom de l'utilisateur de cet outil), mais aussi au sens figuré un
nigaud. |
Magand |
Nom surtout porté dans la Loire.
Variante : Magant. Il semble s'agir d'un nom de personne d'origine
germanique, formé sur la racine magan (= force, puissance). |
Magat |
Patronyme surtout porté dans la
Loire. Semble un diminutif de l'ancien occitan maja, qui désignait celui
qui est le plus grand, l'aîné. |
Magaton |
Nom porté dans l'Isère et dans le
nord de l'Italie (Vénétie notamment), où il est assez rare. Sens
incertain. Peut-être un dérivé de magato, participe passé du verbe
magare (= ensorceler). Il est tentant aussi de le rapprocher de
l'occitan magat, amagat (= caché) et du catalan amagató (= cachette),
mais la prudence s'impose. |
Magdelenat |
Diminutif masculin de Madeleine
(voir ce nom), porté notamment dans la Nièvre et le Loiret. Variantes :
Magdelainat, Magdeleinat, Magdelinat. |
Magendie |
Patronyme porté en Béarn, de sens
incertain. Il a été utilisé comme nom de baptême au moyen âge, et
pourrait être un nom de personne d'origine latine formé à partir du mois
de mai. A noter cependant l'existence d'un hameau appelé Magendie à
Aressy (64). |
Magerand |
Nom porté dans un secteur
géographique très homogène (03, 58, 71). La signification me semble
obscure. Peut-être un diminutif de Mage (= le plus grand, l'aîné), mais
ce n'est qu'une très timide hypothèse. |
Maggioli |
Ce nom italien évoque le mois de
mai. Peut-être le surnom d'un enfant trouvé en mai, d'autres solutions
étant sans doute possibles. Le problème des anthroponymes liés à un nom
de mois n'a en effet pas été vraiment résolu. Certains étaient sans
doute des prénoms médiévaux. |
Magloire |
Essentiellement porté aujourd'hui
dans les départements d'Outre-Mer, c'est un ancien nom de baptême
popularisé par un saint breton d'origine galloise ou irlandaise, Maglor,
qui devint évêque de Dol en 565. Retiré ensuite dans l'île de Sercq
entre la France et Guernesey, il y fonda un monastère. Etymologie
incertaine, sans doute gaélique. |
Magnat |
Le nom est surtout porté dans
l'Isère. C'est un dérivé de Magne (voir ce nom), soit comme diminutif du
nom de baptême, soit comme nom de localité. |
Magnaval |
Désigne celui qui est originaire de
Magnaval, hameau à Saint-Hilaire-les-Courbes, en Corrèze. Sens du
toponyme : le grand vallon, la grande vallée. |
Magne |
Nom de baptême très fréquent au
moyen âge en Auvergne (Magnus = grand). Plusieurs saints ont conribué à
sa popularité. On rencontre parfois ce patronyme accompagné d'un prénom,
de façon à éviter les risques de confusion. Exemple : Magne François. |
Magnette |
On rencontre le nom en Lorraine (88,
54) ainsi qu'en Belgique. Il pourrait s'agir d'un diminutif (sans doute
matronyme) formé sur Magnier, nom de personne d'origine germanique (Maginhari
: magin = force + hari = armée). Mais d'autres solutions sont possibles
(voir Manet). En Belgique, il peut aussi s'agir d'un diminutif du prénom
Marie. |
Magnin |
Peut-être un diminutif de Magne
(latin Magnus = grand), qui fut une nom de baptême très courant au moyen
âge, mais plutôt une variante de Maignan, qui désignait un chaudronnier
ambulant. Le patronyme est fréquent dans la région lyonnaise. |
Magny |
Outre Paris et la région lyonnaise,
c'est dans l'Yonne que le nom est le plus répandu. Il désigne celui qui
est originaire de Magny, nom d'une trentaine de communes françaises et
de très nombreux hameaux. Origine du toponyme : sans doute le latin
mansionile (= maison, domaine rural), mais il peut aussi s'agir d'un nom
de domaine gallo-romain formé à partir du nom d'homme latin Magnius. |
Magoutier |
Le nom est surtout porté en Corrèze,
où l'on trouve aussi la forme Magoutière. Variante : Magouthier (03). Il
existe un hameau appelé Magoutière à Soudaine-Lavinadière (19), qui
devrait être à l'origine du nom de famille. Signification possible : le
domaine de Magout, Magoux, nom de personne d'origine germanique
rencontré dans la même région (racine magan = force). Autre solution :
le mas de Goutier (variante de Gautier ou de Gontier). |
Magre |
Sobriquet appliqué à une personne
maigre. Le nom se rencontre en Bretagne (56, 44, souvent sous la forme
Magré) et en Languedoc (12). Diminutifs : Magreau, Magreault (18),
Magret (33, 59, 62), Magrex (56, 44), Magrey (70), Magrez (56, 59, 62). |
Magro |
Nom d'origine italienne, surnom
donné à une personne maigre. Variante plurielle : Magri. Diminutifs :
Magrino, Magrini. |
Magrou |
Rencontré dans des régions très
diverses (Lorraine, Languedoc, Bretagne), semble le plus souvent un
diminutif de l'adjectif maigre. On trouve en Lorraine la forme voisine
Magron. |
Magueur |
Le nom est surtout porté dans le
Finistère, où on le rencontre aussi sous la forme Maguer. Voir Le
Magueresse pour le sens. Formes voisines : Magueres, Magueresse,
Maguerez. |
Mahé |
Nom breton, très présent dans la
Loire-Atlantique, qui correspond au prénom Matthieu (voir Mathieu). |
Maheu |
Porté en Normandie et en Bretagne,
c'est un ancien nom de baptême, pour lequel on peut hésiter entre une
variante de Matthieu ou une forme populaire de Mathilde (à rapprocher de
Mahaut, Mahout). Formes voisines : Maheut (14, 76, 51), Maheux (50, 28,
27), qui elles semblent plus proches de Mahaut. |
Mahieu |
Variante de Matthieu (voir Mathieu)
portée de la Normandie au Nord-Pas-de-Calais. Autres formes : Mahieus,
Mahieuw, Mahieux, Mahieuxe. |
Mahjoub |
Nom de personne arabe qui signifie
'caché, protégé' (maHjûb). Dérivé : Mahjoubi. |
Mahmoud |
Nom de personne arabe signifiant
loué, digne d'éloges (maHmûd). Dérivés : Mahmoudi, Ben Mahmoud,
Benmahmoud (ben = fils). |
Mahnane |
Nom à rattacher à la racine arabe
H.n.n, contenant l'idée de tendresse. Sans doute le surnom d'un homme
plein de bonté. |
Mahon |
Nom porté dans l'Oise, également
présent en Alsace et dans le Doubs. Il s'agit sans doute d'un ancien nom
de baptême, formé à partir de Mahaut (= Mathilde). A noter cependant
qu'en ancien français le mot mahom correspond à Mahomet, et donc à tout
ce qui est lié à la religion musulmane, au paganisme. Par extension, il
a désigné quelqu'un de mauvais. Il existe aussi des Mahon en Irlande
(penser à Mac Mahon), mais le sens est évidemment tout autre : c'est une
forme anglicisée du gaélique Mathghamhain (= ours). |
Mahot |
Variante de Mahaut, qui correspond
au prénom Mathilde. |
Mahoudeau |
Diminutif de Mahout, qui est
lui-même une forme populaire du prénom Mathilde. On rencontre les
Mahoudeau dans le Centre (37, 41) et dans la Sarthe. Variantes :
Mahoudaux, Mahoudeaux (08), Mahoudo (22). |
Mahuet |
Surtout porté dans la Marne, c'est
un diminutif de Mahu, qui correspond au prénom Matthieu. |
Maignan |
Fréquent dans la Mayenne et les
départements voisins, le nom désigne un ancien français un chaudronnier
ambulant (sens attesté en 1268). Il vient apparement du bas-latin
machina (= métier). Variantes : Maignien (10, 52), Magnan (13, 83, 86),
Magnain (79), Magnien, Magnient (71, 70). |
Maigre |
Sobriquet appliqué à une personne
maigre, rencontré surtout dans les Hautes-Alpes et la Vienne. Diminutifs
: Maigrat (88, 55), Maigret (60, 51), Maigrez (59), Maigron (07, 63),
Maigrot (52, 10, 25). |
Mailfert |
Porté surtout en Lorraine (variante
Mailfer) et dans l'Ille-et-Vilaine, c'est une contraction de Maillefer,
Maillefert (39, 88, 52, 35), désignant un fabricant de cottes de mailles
ou le porteur de ce vêtement défensif. |
Mailhebiau |
Nom surtout porté dans l'Aude.
Variantes : Mailhebuau (34), Maillebiau (31), Maillebuau (12). Surnom
donné à celui qui abattait les boeufs à l'aide d'une masse (malh). On
trouve, avec le même sens, les patronymes Matabiau (31), Matabos (64),
le verbe matar signifiant tuer. |
Maillard |
Très porté en Normandie et en
Picardie, c'est un nom de personne d'origine germanique, qui peut être
au départ soit Magilhard > Malhard par contraction, soit Amalhard >
Malhard par aphérèse. Dans les deux cas, hard = dur. Magil serait une
forme élargie de mag = force, amal serait le nom d'un peuple ostrogoth,
ou encore un adjectif signifiant laborieux. Ne pas oublier une autre
hypothèse, surtout pour Maillard : un dérivé de mail = maillet. On
rencontre la forme avec particule de Maillard dans le Bordelais. |
Maille |
Le nom est porté dans le Nord et
dans la Somme, mais aussi dans le Var. Plusieurs sens possibles : celui
qui utilise un mail (marteau de forgeron), qui porte une cotte de
mailles, qui prélève l'impôt appelé la maille. Dans les Alpes, on
pensera surtout à un toponyme avec le sens de pic, sommet. |
Maillet |
Le sens est le même que celui de
Maillot (voir ce nom), seul le suffixe étant différent. On trouve les
Maillet plutôt au nord, et les Maillot plutôt au sud. |
Maillien |
Egalement Maillen, le nom se
rencontre en Belgique, mais aussi dans le Massif Central et le
Sud-Ouest. En Belgique, il semble désigner celui qui est originaire de
Maillen, dans la province de Namur. En terre occitane, il faut peut-être
penser à l'adjectif maienc (= du moi de mai). |
Mailliotte |
Nom assez rare porté dans le
département du Nord. C'est l'équivalent de Maillot (voir ce nom). |
Maillol, Maillols |
Correspondant au substantif catalan
mallol ( en occitan malhol = jeune cep de vigne, lat. malleolum, qui
signifie au départ petit marteau), le terme désigne une jeune vigne. Il
s'agit soit de celui qui cultive une vigne, soit de celui qui habite au
lieu-dit (le) Maillol. |
Maillot, Mailhot |
Surnom désignant celui qui se sert
d'un mail, d'un maillet (marteau de bois). Les Maillot sont nombreux
dans le Doubs (et à la Réunion), et les Mailhot se rencontrent surtout
dans le Puy-de-Dôme. |
Maillou |
Nom surtout porté dans les
Deux-Sèvres et l'Indre-et-Loire. Désigne sans doute l'utilisateur d'un
maillet, marteau en bois à deux têtes. Il faudrait cependant être sûr
que l'occitan malhol (= jeune vigne) ne soit pas monté jusque dans ces
régions. |
Mailly |
Désigne celui qui est originaire de
Mailly, nom de localité très répandu dans le nord et surtout l'est de la
France : huit communes s'appellent Mailly. Sens du toponyme : nom de
domaine gallo-romain (Malliacum) formé avec le suffixe -acum sur un nom
de personne latin, sans doute Mallius. C'est dans l'Aube et le
Nord-Pas-de-Calais que le nom est le plus répandu. Dans l'Aube, il
renvoie sans doute à la commune de Mailly-le-Camp. En Picardie, deux
communes de la Somme s'appellent Mailly-Maillet et Mailly-Raineval. |
Mainard, Maynard, Ménard, Minard |
Nom de personne d'origine
germanique, Maginhard (magin = force + hard = dur). On trouve les
Mainard, Maynard soit dans l'Ouest (79), soit dans le Sud-Est (06). Les
Minard sont originaires de l'Allier. Quant aux Ménard, très nombreux, is
viennent d'un peu partout. |
Maindron |
Nom rencontré dans l'Ouest (49, 85).
C'est le diminutif d'un nom de personne d'origine germanique, Maindré,
dont la forme primitive est Maginrad (magin = force + rad = conseil). |
Mainguy |
Fréquent en Bretagne, c'est une
variante de Menguy (voir ce nom). |
Mainhagu |
Nom de famille basque. Désigne celui
qui est originaire de Mainhagu, hameau de la commune de Geüs-d'Oloron
(64). On trouve aussi le nom Mainhaguiet, qui renvoie pour sa part à
Manhaguieta (commune de Lohitzun-Oyhercq). Sens du toponyme : sous toute
réserve, mes connaissances en basque étant limitées, semble se rattacher
à mainhu (= lieu où l'on se baigne). |
Mainil |
Rencontré dans le nord de la France
et en Belgique, c'est un toponyme très fréquent dans cette région,
désignant une exploitation rurale (maison entourée de terres, du latin
mansionile), et donc celui qui est originaire d'un lieu-dit (le) Mainil.
Variantes : Ménil, Mesnil. |
Maire |
Le nom se rencontre surtout dans
l'Est, notamment en Lorraine. Pour le sens le plus couramment reconnu,
voir Lemaire. Cependant, vu la proximité de l'Allemagne, il n'est pas
interdit de penser que Maire ait pu être aussi une francisation de
l'allemand Maier (= fermier), qui a d'ailleurs la même origine (latin
major). Dans certains cas (Moselle notamment), vu la fréquence du
patronyme, des noms composés formés par adjonction d'un prénom ont été
créés (Maire Anstien, Maire Etienne...). |
Maisonneuve |
Il s'agit bien sûr de celui qui est
originaire d'un lieu-dit (la) Maison neuve. Le nom de famille est très
répandu un peu partout, mais surtout dans la Loire-Atlantique et la
Haute-Loire (et l'Ardèche, où l'on trouve le hameau de la Maisonneuve
dans la commune de Chandolas). |
Maître, Maitre |
Pour le sens, voir Mestres. Le nom
est très répandu en Saône-et-Loire et dans le Doubs. Variante : Maistre
(06, 83, 69). |
Maîtrehenry |
C'est une habitude très
bourguignonne, mais qui s'étend jusqu'à l'Est, que d'avoir ainsi accolé
le terme maître (au sens de maître dans une corporation) à un prénom.
Maîtrehenry est lié surtout à la Côte d'Or, Maîtrejean à la
Saône-et-Loire, et Maîtrepierre à la Meurthe-et-Moselle. Ce sont les
trois exemples les plus caractéristiques de ce curieux assemblage d'un
prénom et d'un titre honorifique lié à un métier. Les Maîtrehenry
semblent venir tous d'une même commune, Saint-Broing-les-Moins. |
Majchrzak |
Nom polonais qui désigne le fils de
Majcher (= Melchior). |
Majewski |
Nom de famille polonais, dérivé de
maj (= le mois de mai). Sur la même racine, on rencontre aussi les noms
Maj, Majka et Majkowski. |
Majid |
Nom de personne arabe (majîd)
signifiant "glorieux". C'est l'un des noms donnés à Dieu. Forme
contractée : Mjid. Dérivé : Majdi, qui peut être également un nom de
personne à part entière (majdî, même sens). |
Majoral |
Correspond au nom commun catalan
majoral (dérivé du latin major), qui peut désigner soit celui qui dirige
un groupe de travailleurs agricoles ou de domestiques, soit celui qui
est à la tête d'une confrérie. |
Majorel |
Nom porté dans le Rouergue (12, 82).
Variantes : Majoreil, Majoreill (66). Sans doute une autre forme de
Majoral (voir ce nom). |
Majoux |
Porté dans l'Isère, désigne le plus
grand (latin major), autrement dit l'aîné de la famille (distinction
traditionnelle major/minor dans les actes anciens). On trouve avec le
même sens les formes Majou (85), Major (26), Majour (87). |
Maka |
Porté dans le département du Nord et
en Belgique, correspond au wallon maca (= marteau de forge), surnom
probable d'un forgeron. Variantes : Maca, Maqua. Le dictionnaire des
noms de famille en Belgique romane propose des possibilités
supplémentaires : maca = garnement (wallon du Brabant), maca = goulu
(rouchi). Il envisage aussi, si le a final est long, une variante de
Macard (voir ce nom). |
Maklouf |
Sans doute une graphie erronée de
Makhlouf, nom de personne arabe (makhlûf) qui signifie 'celui qui a eu
un successeur' (éventuellement celui qui a succédé). Dérivés : Makhloufi,
Makloufi, Mekloufi. |
Malacan |
Désigne celui qui est originaire de
Malacan, toponyme rencontré dans l'Aude (Narbonne et Laure-Minervois) et
dans le Tarn (Lautrec, Noailhac, Saint-Germain-des-Prés). Sens du
toponyme : le mauvais sommet, la mauvaise montagne (racine cam, can). Le
nom de famille est porté dans les deux départements ci-dessus. |
Malafosse |
Un toponyme qui signifie mauvaise
fosse (la fosse pouvant être aussi un fossé). Désigne une personne
originaire d'un lieu-dit portant ce nom. Dans les P-O, c'est à
Saint-Féliu d'Avall que ce nom, sans doute occitan, s'est développé. |
Malan |
Nom rencontré en Provence (13, 84).
Semble correspondre à l'italien Malano, pour lequel je n'ai hélas aucune
explication. A noter cependant que le dictionnaire de M.T. Morlet donne
une explication à Malan : ce nom pourrait correspondre à l'ancien
français malan, malen, qui désigne une maladie se manifestant par des
boutons, des ulcères. Ce serait donc un surnom s'appliquant à celui qui
souffre d'une telle maladie. |
Malaprade |
Le nom pourrait être originaire de
Corrèze. Il désigne celui qui habite le lieu-dit Malaprada, Malaprade
(en occitan la mauvaise prairie). Il existe un hameau appelé Malaprade à
Cahuzac, dans le Tarn. |
Malaquin |
Nom fréquent dans le département du
Nord. C'est un nom de personne d'origine germanique, Madalo (madal =
réunion, assemblée), auquel s'est ajouté le suffixe flamand kin (=
enfant). |
Malaris |
Nom rencontré notamment dans le
Tarn-et-Garonne. Origine incertaine. On peut éventuellement envisager un
nom composé avec mal (= mauvais) et le nom de baptême Aris (voir ce
nom), mais ce n'est qu'une timide hypothèse. |
Malassis |
On rencontre ce nom en Normandie
(50, 76). Apparemment un sobriquet, mais j'avoue que son sens n'est pas
facile à comprendre. A moins qu'il ne s'agisse de la déformation d'un
autre nom (un ancien ouvrage mentionne l'adjectif malazit = maudit). |
Malatra |
Désigne celui qui habite un lieu-dit
Malatra ou en est originaire. Le toponyme est assez répandu dans la
Drôme et l'Isère (hameau à Saint-Sorlin-de-Vienne). Il semble désigner
un endroit peu attirant. On trouve également les formes voisines
Malatrait (51, 07, 38), Malatray (71, 21, 69), Malatrat (58, 88). |
Malaure |
Surtout porté dans le Lot-et-Garonne
et la Haute-Loire, désigne celui qui habite un lieu-dit la Malaure.
C'est un toponyme très répandu dans le Lot-et-Garonne, avec des hameaux
à Dolmayrac, Monclar, Le Temple-sur-Lot, Clermont-Soubiran. On le
rencontre aussi dans l'Ardèche, à Boffres et Alboussière. Le nom semble
lié à l'aure, vent violent, tempête. |
Malaurie |
Surtout porté en Dordogne (variante
: Malaury), désigne celui qui est originaire de la Malaurie, nom de
hameaux à Tulle (19) et à Martel (46). Signification : peut-être une
maladrerie (léproserie). Voir aussi Malaure. |
Malbo |
Désigne celui qui est originaire de
la commune de Malbo, dans le Cantal. Signification : le mauvais bois
(forme ancienne : Malbos). |
Naas |
Nom porté dans l'Est (68, 90, 54).
On le trouve également en Flandre avec le suffixe de filiation -en (Naassen,
Naassens, Naessens). C'est un hypocoristique d'un nom de baptême, mais
difficile de savoir lequel : peut-être Ignace (allemand Natz), peut-être
Donaas (latin Donatus), qui correspond à l'ancien prénom français Donat
(saint Donat fut évêque de Besançon au VIIe siècle). |
Nabert |
Le patronyme est porté notamment
dans l'Isère. C'est un nom de personne d'origine germanique, Nadberht (nad
= faveur, grâce + berht = brillant). Variante : Nabart. Source : M.T.
Morlet (Dictionnaire étymologique des noms de famille). |
Nabias |
Nom porté dans le Sud-Ouest (64, 65
notamment). Désigne sans doute celui qui est originaire d'une localité
portant ce nom. Il existe une commune appelée Nebias, mais elle se
trouve dans l'Aude. On trouve par contre Nabas dans les
Pyrénées-Atlantiques. Sens du toponyme : sans doute au départ un domaine
agricole appartenant à Naevius (nom de personne latin). A signaler dans
les Landes le patronyme Napias, qui semble pour sa part avoir un rapport
avec le navet. |
Nabonne |
Existait aussi autrefois sous la
forme Nabona. Il s'agit vraisemblablement d'un matronyme formé sur Bó (=
bon), avec agglutination de l'article de courtoisie NA, féminin de EN
(N' devant voyelle). Cet article catalan archaïque semble avoir à peu
près le même sens que le castillan don, doña. |
Naccache |
Voir Nakache. |
Nachtergaele |
Nom surtout porté dans le
Nord-Pas-de-Calais. Variantes : Nachtegael, Nachtegaele, Nachtegale,
Nachtergael, Nachtergal (même région), Nachtigall, Nachtigalle (Alsace).
Comme l'anglais Nightingale, le nom évoque le rossignol. C'est sans
doute un surnom donné à celui qui siffle ou chante tout le temps. |
Nadal |
En catalan, Nadal signifie Noël. Le
nom désigne en principe un enfant né le jour de Noël. |
Nadaud, Nadeau, Nadau |
Variantes limousine et charentaise
de Nadal, qui signifie Noël en occitan, ou bien diminutifs de Bernad (=
Bernard). |
Nadon |
Hypocoristique de Bernard (variante
Bernad) rencontré dans les Charentes et dans le Maine-et-Loire. Autres
diminutifs de Bernard formés de la même façon : Nadin (89), Nadot (03),
et sans doute Nadaud, Nadeau, Nadeaud (16, 17). |
Naegelen |
Le nom est surtout porté dans le
Bas-Rhin, le Territoire de Belfort et les Vosges. C'est une forme
génitive ou un diminutif de Nagel (Nägel), Naegel, qui signifie en
allemand 'clou'. Le terme a dû le plus souvent désigner par métonymie un
fabricant de clous, mais peut avoir aussi un sens métaphorique
(éventuellement grivois). Formes voisines : Naegelin, Naegellen, Naegeli,
Naegely, Nageli, Nagelin, Nagellen. |
Nagiscarde |
Originaire du hameau de Nagiscarde,
à Termes-d'Armagnac (Gers). Sens du toponyme : le domaine de dame
Giscarde (Na est une particule honorifique, forme féminine de En,
utilisée aussi bien en gascon qu'en catalan). |
Nagy |
L'un des noms hongrois les plus
répandus. Il signifie 'grand', et a pu être employé pour désigner l'aîné
de la famille par rapport au cadet. |
Nahon |
Nom porté le plus souvent par des
juifs d'Afrique du Nord. Selon certains, il renverrait à une localité
espagnole de la province d'Oviedo, mais il pourrait aussi s'agir d'une
variante de Nahum, nom de personne correspondant à l'un des douze petits
prophètes bibliques de l'époque de la royauté (naHûm = consolé). |
Nail |
Patronyme assez fréquent en Mayenne.
C'est un nom de personne d'origine germanique, Nahilo (< nah =
suffisant). |
Naillou |
Nom porté en Dordogne, rencontré
aussi autrefois en Charente. Il pourrait s'agir d'un toponyme, renvoyant
par exemple à la commune de Nailloux, dans la Haute-Garonne (penser
aussi à Naillac, en Dordogne). Autre possibilité : diminutif du nom de
personne d'origine germanique Nail, formé sur la racine nah = suffisant.
Le patronyme Nail se rencontre pour sa part dans la Mayenne. Cependant,
il semble bien que les Naillou périgourdins soient au départ des Laillou,
ce qui rend caduques les explications ci-dessus (voir Laillou). |
Nainville |
Originaire d'une localité ainsi
appelée, sans doute le hameau de Nainville à Noyers, dans l'Eure, où le
nom de famille est le plus répandu. On trouve également la commune de
Nainville-les-Roches dans l'Essonne. |
Najder |
Le nom, assez rare en France, se
rencontre surtout dans le Nord-Pas-de-Calais. Il est par contre fréquent
en Pologne, où il signifie 'enfant trouvé'. On me signale pour le même
nom une forme allemande Neyder, qui devrait être une adaptation du
polonais. |
Najduch |
Semble un diminutif berbère de najd
(= plateau, terme géographique), ou encore de najda(t) = aide. Difficile
de faire un choix. |
Najid |
Nom de personne arabe (najîd ou
nâjid) désignant celui qui est courageux (c'est un des noms donnés au
lion). |
Nakache |
Surtout porté par des juifs
séfarades, correspond à un nom de métier arabe, naqqâsh (= sculpteur,
graveur). |
Nal |
Patronyme porté surtout dans les
Hautes-Alpes, et plus généralement dans le Sud-Est. Variante : Nale
(26). C'est un hypocoristique de noms de baptême terminés par -nal (Bernal,
Raynal par exemple). |
Nalenne (de) |
Nom porté dans le département du
Nord et en Belgique. Variantes : Nalinnes et sans doute Naline. Désigne
celui qui est originaire de Nalinnes, dans la province du Hainaut. |
Nallet |
Hypocoristique d'un nom de baptême
qui pourrait être Bernal ou Raynal. C'est dans l'Ain et la Vienne que le
nom est le plus répandu. Variante : Nalet (54, 72, 37). On trouve
également la forme Nal dans les Hautes-Alpes et le Vaucluse. Autres
diminutifs : Nalin (04), Nallard (01), Nalleau (39), Nallin (84), Nallot
(51), Nalon (69), Nalot (10). |
Naltet |
Typiquement bourguignon, c'est une
contraction de Naletet, diminutif de Nalet, qui est lui-même un
hypocoristique de noms terminés en -nal, comme Bernal, Raynal par
exemple. |
Nangniot |
Rencontré dans les Ardennes, c'est
apparemment un sobriquet donné à une personne petite (dérivé de nain). |
Nanni |
L'un des innombrables
hypocoristiques italiens formés à partir du prénom Giovanni (= Jean). |
Naoufil |
Egalement Naoufal, c'est un nom de
personne arabe (nawfal) ayant le sens de généreux, éventuellement beau
jeune homme. |
Napoléon |
C'est curieusement dans la Creuse
que le patronyme était le plus répandu il y a cent ans (nom d'enfant
trouvé ?). On rencontre aussi en Corse et en Provence les formes
Napoleoni, Napoleone. Il s'agit bien sûr d'un nom de baptême
essentiellement italien, apparemment un mélange du germanique Nibilung
et de Napoli (= Naples). |
Napoli |
Nom italien rencontré en Provence.
Désigne celui qui est originaire de Naples, tout comme les noms
Napolitano, Napolitani. |
Narach |
Pas grand-chose sur ce nom, sinon
que la finale -AC semble renvoyer à une localité d'origine. La
transformation du É en A étant fréquente en Roussillon, on peut penser à
Nérac, nom d'une commune du Lot-et-Garonne. |
Naranjo |
Nom castillan de l'oranger. Toponyme
désignant un lieu planté d'orangers. |
Narboni |
Celui qui est originaire de
Narbonne. Nom porté par des juifs séfarades vivant en Afrique du Nord. |
Nardelli |
Diminutif de Nardo, Nardi, qui est
lui-même une aphérèse de noms comme Leonardo ou Bernardo (Léonard,
Bernard). |
Nardin |
Hypocoristique de Bernard ou de
Léonard, surtout fréquent dans l'Est (70, 90). |
Nari |
Hypocoristique italien de Gennari,
forme plurielle de Gennaro, qui correspond au français Janvier. On peut
penser au nom donné à un enfant trouvé en janvier, mais il s'agit le
plus souvent, surtout en Italie du Sud, d'un nom de baptême popularisé
par saint Janvier, évêque de Bénévent, dont les Napolitains possèdent
les reliques depuis l'an 432 (son sang se liquéfie trois fois par an
dans l'ampoule où il est conservé). |
Nashan |
Nom rare rencontré en Moselle.
Semble une variante de Nathan, nom de personne d'origine biblique porté
le plus souvent par des juifs : hébreu nathan = il (Dieu) a donné. |
Nasri |
Nom arabe formé avec le suffixe
d'appartenance -i sur Nasr (naSr = la victoire, ou encore nasr = aigle,
la première solution étant en principe la meilleure). |
Nassoy |
Nom essentiellement porté dans la
Moselle. Semble désigner celui qui est originaire d'une localité ainsi
appelée, mais je n'en connais aucune qui corresponde. On peut
éventuellement penser à Nassau, en Allemagne, ou encore à Nassogne en
Belgique (province de Luxembourg). |
Nathan |
Nom d'origine biblique fréquemment
porté par des juifs, qui correspond à l'hébreu nathan, signifiant (Dieu)
a donné, ou encore (Dieu) a ordonné. C'est le nom d'un prophète sous les
règnes de David et de Salomon. Variante : Natan. |
Nathanson |
Patronyme porté par des juifs
askhénazes. Désigne le fils de Nathan (suffixe -son). Ce dernier nom
(hébreu : nathan) signifie (Dieu) a donné. Il a été porté par un
prophète biblique, conseiller de David. |
Nativel |
Le nom semble originaire du
Calvados. C'est apparemment un diminutif de l'adjectif natif, dont naïf
est une forme contractée. Le sens de ingénu, niais est trop tardif pour
expliquer ce patronyme, qui signifiait au moyen âge natif, indigène ou
naturel. L'interprétation est difficile, et je préfère ne pas m'y
risquer. |
Naton |
Nom porté dans la région lyonnaise
ainsi que dans le Sud-Ouest. Il devrait s'agir d'un diminutif de Nat,
aphérèse de Donat, un ancien prénom issu du latin donatus = donné (à
Dieu), ou encore de Bernat (= Bernard). A noter dans le Sud-Ouest des
hameaux Naton à Auch et à Berdoues (32), ainsi qu'à Francescas (47). |
Nattes |
Désigne celui qui est originaire
d'un lieu-dit Nattes. Le toponyme évoque un endroit marécageux, on le
trouve notamment en Vendée, mais c'est dans l'Aveyron et le Tarn que le
nom de famille est le plus répandu (il est également présent à la
Martinique). |
Nau |
Nom de famille rencontré le plus
souvent en Moselle et en Touraine. Le sens n'est pas le même selon les
régions : en Moselle, c'est sans doute une variante de Neu (allemand neu
= nouveau), désignant celui qui est nouveau dans le village. En
Touraine, il s'agit d'une variante locale du nom de baptême Noël. Le
rapport avec un bateau (ancien français nau, allemand Naue) paraît plus
improbable. |
Naudat |
Hypocoristique d'Arnaud ou de Renaud
porté notamment dans le Doubs. |
Naudeau |
Nom fréquent dans le Poitou. C'est
un diminutif de Naud, qui est lui-même un hypocoristique d'Arnaud (ou
Renaud), formé par aphérèse. |
Naudeillo |
Aucune solution certaine pour ce
patronyme. On peut y voir un dérivé de Naudo, mais il est tentant de
faire le rapprochement avec la commune d'Odeillo (P-O), un nom dont
l'origine est elle aussi incertaine, mais qui semble au départ un nom de
personne. On pourrait donc avoir une forme N'Odelló, avec le déterminant
archaïque de courtoisie N'. Le patronyme Nodeillo existe lui aussi, et,
au XIXe siècle, les Naudeillo et les Nodeillo habitaient presque tous le
Haut-Conflent ou la Cerdagne. |
Naudin |
Rencontré un peu partout en France,
c'est un hypocoristique de noms comme Arnaud ou Renaud, formé par
aphérèse et suffixation. Variante occitane : Naudy (09). |
Naudo |
Généralement présenté comme un
hypocoristique de Arnaud, ou Raynaud, formé par aphérèse, ce nom me
paraît avoir une autre origine. On le trouve en effet souvent documenté
au moyen âge sous la forme N'Audo (on trouve aussi N'Audet). Il
s'agirait donc du nom de personne d'origine germanique Audo, écrit
également Odo (< ald = vieux), précédé du déterminant de courtoisie N'. |
Nauleau, Naulleau |
Patronyme fréquent dans l'Ouest,
notamment en Poitou et en Vendée. Sans doute un diminutif de Nau, qui
correspond dans ces régions au prénom Noël. Selon M.T. Morlet, il s'agit
d'une forme avec aphérèse de Renaulet, diminutif de Renaud. Formes
voisines : Naulet, Naullet, Naulin, Naulot (ces deux dernières surtout
portées dans l'Yonne, où l'on trouve le patronyme Nault, qui pour sa
part correspond bien à Renault). |
Nauraye |
Nom de famille très rare. Correspond
à un toponyme désignant un lieu planté de noyers. |
Nauwelaers |
Egalement Nauwelaerts, le nom est
porté dans le Nord et en Belgique. Il désigne en néerlandais le nouveau
fermier (nieuwe laat). |
Nava |
Désigne en Espagne celui qui est
originaire d'un lieu-dit ainsi appelé. Sens du toponyme : plateau
entouré de montagnes (racine prélatine nava). Autres formes : Navas
(castillan), Navàs (catalan) |
Navailles |
Originaire de Navailles-Angos (64).
Navailles vient du latin novalia (terres nouvellement défrichées). Bien
que ce soit un peu hors-sujet, Angos, vient de Hanga (< latin fanga =
boue, fange). |
Navarre |
Désigne celui qui est originaire de
Navarre, région géographique et ancien royaume qui s'étendait des
Pyrénées jusqu'au cours supérieur de l'Ebre. Le patronyme est assez
fréquent dans tout le Languedoc. |
Navarret |
Diminutif de Navarre (voir ce nom)
porté en Gascogne. Autres diminutifs : Navarrot, Navarrou, Nabarret,
Nabarrot. |
Navarro |
Nom castillan dans la plupart des
cas. L'un des patronymes les plus fréquents en Espagne. D'origine
basque, il signifie : de la plaine. Peut aussi évidemment désigner une
personne originaire de Navarre. |
Navers |
Nom porté dans l'Indre-et-Loire.
Variante : Navert. Il est également porté au Québec, et des mentions du
XVIIe siècle le situent dans les Hautes-Pyrénées. Il existe un hameau
appelé Navers à Layrac (47). On trouve aussi en Gascogne des formes
telles que Naveras, Navère(s). Le sens est incertain, mais on peut
penser à un hydronyme formé sur la racine nave, associée le plus souvent
à des cours d'eau. A noter que Navers pourrait aussi désigner celui qui
est originaire de la ville de Nevers. |
Naves |
Patronyme rencontré dans l'Aveyron
et le Tarn. Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée Nave(s),
toponyme évoquant une combe, une vallée. Porté par plusieurs communes,
ce nom de lieu est fréquent aux abords du Massif Central. |
Navet |
Présent dans de nombreuses régions
de France, le nom désigne par métonymie un producteur de navets. |
Navez |
Surtout porté dans le département du
Nord, désigne un producteur ou un marchand de navets. |
Navillat |
Le nom est porté en Alsace-Lorraine
(Haut-Rhin surtout), où l'on rencontre les variantes Naviliat (également
88) et Navilliat. Reste à savoir s'il s'agit bien de la région
d'origine. On peut hésiter pour la signification entre un dérivé de
Naville (= la nouvelle ville, le nouveau domaine) et le latin navis (=
bateau), surnom possible d'un nautonier. Avec un suffixe différent :
Navillot (70, 57, 54). |
Nazar |
Nom de personne arménien d'origine
orientale (nazar' = le regard). Diminutif de filiation : Nazarian. |
Nazard |
Un nom que l'on rencontre en
Picardie (60). La variante Nasard, plus rare, apparaît dans le 77.
Apparemment un sobriquet désignant celui qui a un grand nez. |
Nazaret |
Nom de personne arménien d'origine
hébraïque, qui renvoie à la ville de Nazareth, où aurait grandi le
Christ. |
Néault |
Pourrait désigner celui qui est
originaire de la commune de Neau, dans la Mayenne. |
Neboit |
Le nom est surtout porté dans
l'Ardèche (variante : Nebois). C'est l'équivalent de Nebout, Neboux,
Nebouy (63, 03 notamment), terme qui désigne en occitan le neveu. |
Nectoux |
Surtout porté en Saône-et-Loire,
semble une variante ou un diminutif de Nectaire, nom de baptême issu du
grec nektar (= boisson des dieux). Saint Nectaire fut au IIIe siècle
l'évangélisateur de l'Auvergne. Un sanctuaire, bâti sur son présumé
tombeau, est à l'origine de la ville de Saint-Nectaire. Si le patronyme
Nectaire ne semble pas représenté, on trouve parfois la forme Nectar.
Variante de Nectoux : Nectou (63). |
Nedelec, Nédélec |
Nom breton qui correspond au
français Noël. Variante : Nedellec, Nédellec. |
Neel, Neels |
Nom porté en Belgique. C'est une
forme avec aphérèse d'un nom plus long, sans doute Cornelius. |
Negre, Nègre |
Sobriquet désignant celui qui a le
teint ou les cheveux noirs (latin nigrum). |
Negrier |
Un nom étonnant, autrefois assez
répandu en Salanque (P-O). Sachant que l'actuel négrier (qui fait la
traite des nègres) ne date que du XVIIIe siècle, il faut chercher une
autre origine. En fait, il s'agit d'un toponyme rencontré fréquemment en
Charente et dans le Sud-Ouest. Des hameaux portent ce nom à Châlus (87),
Varennes (82) et Lavalette (31). Signification : sans doute une variété
de cerisier ou de prunier (à fruits noirs). |
Negron, Negrón |
Nom de famille espagnol, dérivé de
negro (= noir, brun), surnom donné à une personne noire de peau ou de
cheveux. C'est également un toponyme, nom d'une commune dans le País
Valenciano. |
Nehar |
Nom arabe à rattacher à nahâr (jour)
ou à nahr (fleuve). |
Nehlig |
Nom surtout porté dans le Bas-Rhin.
Pourrait désigner celui qui est originaire de Nelling, en Moselle,
département dans lequel le nom de famille est également présent. Autre
possibilité : dérivé de Nehl = Cornelius (nom de baptême). |
Neige |
Surtout présent dans l'Est (54, 88),
mais aussi en Auvergne (63), le nom n'a de toute façon rien à voir avec
la neige, qui se disait alors noif. En Auvergne, ce serait peut-être le
surnom d'un batelier (neige = naige, nage au sens de navigation). En
Lorraine aussi, mais il ne faut pas négliger un éventuel rapprochement
avec le patronyme Neiger (= couturier). |
Némoz |
Nom savoyard, diminutif du nom de
personne d'origine germanique Naime, Nème (du verbe neman = prendre). |
Neple |
Le nom est surtout porté dans
l'Isère (variante : Nepple). Il désigne un lieu où pousse le néflier
(ancien français nesple = nèfle). A noter le hameau des Neples à
Saint-Pierre-d'Albigny (73). |
Ner |
Signifie noir. Semble une forme
raccourcie de Negre (voir ce nom), que l'on retrouve dans le nom de
commune Montner, dans les P-O (= le mont noir), mais aussi comme
adjectif en ancien français. |
Nérac |
Désigne le plus souvent celui qui
est originaire de la commune de Nérac, dans le Lot-et-Garonne. Sens du
toponyme : nom de domaine gallo-romain formé à l'aide du suffixe -acum
sur le nom d'homme Nerius. Nérac est également le nom de deux hameaux de
la Gironde, à Birac et Barsac. |
Néreau |
Diminutif de Ner (= noiraud, ou fils
de Ner). |
Nergiz |
Nom turc évoquant une fleur, le
narcisse : en turc nergis, en arabe narjis. |
Nerin |
Originaire d'une localité espagnole
portant ce nom, sans doute la commune de Nerín (province de Huesca). |
Nerini |
Nom italien. Diminutif de Nero, Neri,
surnom appliqué à celui qui est noir de peau ou de cheveux. |
Néron |
Nom rencontré dans le Puy-de-Dôme
(également 17, 18). C'est un surnom donné à celui qui est noiraud
(occitan negron), éventuellement aussi un toponyme (nom de plusieurs
cours d'eau). |
Nerriec |
Patronyme breton (29), contraction
de An Ereec, un nom formé sur l'adjectif ereeg (= lié, entravé).
Difficile d'en déterminer le sens avec précision. |
Neslias |
Nom porté en Charente, rencontré
aussi sous la forme Nesliat. On trouve dans le même département la forme
plus rare Neslier. Sans doute un toponyme désignant un lieu où pousse le
néflier (ancien français nesple = nèfle), mais je n'en trouve aucune
trace. Donc, prudence. |
Neugnot |
Nom porté en Bourgogne (21). C'est
hélas tout ce que je peux en dire pour l'instant. |
Neulet |
Nom rare rencontré en
Poitou-Charentes. Peut-être un toponyme, diminutif de Neule (ou Neulles,
nom d'une commune de la Charente-Maritime), qui correspond au latin nova
villa (= le nouveau domaine). Le dictionnaire de M.T. Morlet en fait
pour sa part un diminutif de Nel, lui-même diminutif de Isnel (nom de
personne d'origine germanique). |
Neumaier |
Rencontré également sous les formes
Neumayer, Neumeyer, Neumeier, ce nom désigne en allemand le nouveau
fermier. |
Neumann |
Porté en Alsace-Lorraine et très
fréquent en Allemagne, désigne le nouvel arrivant dans un village ou une
ville, éventuellement dans une association. Variantes : Neuman, Naumann,
Nauman (Lorraine), Neumans (avec s flamand de filiation). |
Neuquelman |
Porté dans le Nord-Pas-de-Calais,
c'est une déformation du flamand Neukerman. Le nom est interprété par
M.T. Morlet comme un surnom donné au nouveau voiturier (neu + kerreman).
Selon Herbillon et Germain (Dictionnaire des noms de famille en Belgique
romane) il s'agit plutôt d'un nom composé formé à partir du néerlandais
noker (= noisetier). |
Neuvelt |
Aujourd'hui très rare en France,
devrait être une variante de l'allemand Neufeld (= le nouveau champ,
toponyme). |
Neuven |
Nom porté en Belgique. C'est le
génitif du flamand Neef, terme de parenté désignant le neveu. Variante :
Neven. |
Neuwirth |
Egalement Neuwirt. Signifie en
allemand le nouveau propriétaire, le nouveau fermier, ou encore le
nouvel aubergiste. C'est aussi le nom d'une commune d'Autriche (on
trouve aussi en Allemagne des communes appelées Neuwirtshaus ou
Neuwirthshaus). |
Neveu |
Surtout porté dans l'Ouest (76, 35),
ce nom très répandu désigne bien sûr le neveu (un moyen de distinguer
dans les actes les porteurs d'un même nom). Variantes : Neveux (08, 57,
86), Nepveu (36, 76, 80), Nepveux (59, 80), Neuveu (36, 24), Neuveux
(59, 75). |
Newman |
Equivalent anglais de l'allemand
Neumann (voir ce nom). |
Newton |
Nom anglais désignant celui qui est
originaire de l'une des nombreuses localités appelées Newton. Sens du
toponyme : la nouvelle forteresse (new + tun). |
Ney |
Surtout porté en Moselle, c'est
l'équivalent de l'allemand der Neue (= le nouveau), surnom donné à celui
qui est nouveau dans le village, ou à une nouvelle localité. |
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